Eva Hammerman, membre du BSIT

Née d'un père américain aux origines Finlandaise et d'une mère chinoise, Eva Hammerman est née dans les années 2010. Famille plutôt riche avec un héritage assez consistant, Eva va s'opposer à sa famille très tôt.

Famille d'avocats et de juges, les Hammerman se sont souvent distingués pour leurs résultats brillants dans leurs études, sortant souvent major de leur promotion. Notamment le grand-père, Michael Hammerman. Juge réputé pour son impartialité mais malheureusement aujourd'hui reposant en paix dans la tombe familiale.

Eva saura dès le début qu'elle ne veut pas faire ça. Elle excelle en sport lors de toute son éducation et obtient des résultats plutôt moyens en cours. Elle réalisera très tôt qu'elle ne veut pas passer sa vie dans un bureau et veut de l'action. La culture cinématographique l’influençant beaucoup, elle se passionnera rapidement pour l'armée, à contre-cœur de ses parents. Devenant une véritable "Fana-mili", une Fanatique des militaires, Eva se mettra rapidement à vouloir exceller de partout pour faire partie du haut-gratin, c'est ce qu'elle veut.

Son père, avocat, arrêtera de vouloir l'en dissuader à partir de ses 16 ans, cela faisant déjà un peu plus de deux ans en lui expliquant clairement qu'à sa majorité elle fera ce qu'elle voudra à condition de se tailler un nom.
L'honneur familiale chez les Hammerman était très présent, et bien qu'extrêmement déçu d'avoir une telle fille avec un tel souhait, son premier enfant, le père qui n'était pas quelqu'un supportant les militaires la laissa quand même faire.

Une fois son diplôme passé, Eva veut de l'action, elle en veut. Mais son père l'oblige à passer par une école militaire avant tout. Il veut la voir en tant qu'officier mais Eva insistera, voulant clairement aller sur le terrain. Bien qu'elle soit un peu plus mature, le patriotisme et les images de documentaire sur l'armée et des films résonnent encore dans sa tête. Le père, une fois de plus déçu, l'inscrira d'office en école de sous-officier. Eva acceptera avec un sentiment assez amer mais le remerciera plus tard.

Au bout d'une année éclaire, le résultat est bon. Major de sa promotion de sous-officiers. Quand son père le saura, ce sera la première fois depuis quelques années qu'il lui adressera un léger sourire en lui disant un simple « Bravo ».
Mais cela est juste une simple seconde dans une infinitude d'exercices physiques et psychologiques.

Car le plus intéressant, c'est à la fin de cette année. Un homme vint la voir. Elle, elle est déjà sous contrat dans l'armée. Lui est son supérieur, un officier. Plus impressionnant, il porte un béret vert. Elle un béret noir. Elle le salut respectueusement avant qu'il lui dise « Repos ».

Les deux se mettent à marcher tandis que la discussion se met en route... Ils marchent le long du stade, on peut voir des gens faire des exercices physiques, ils se maintiennent en forme. Elle en à bouffée elle de ce genre d'exercices.

« - Sergent maître Eva. Félicitations pour vos résultats, ils sont bons Très bon même.
- Merci mon Lieutenant.
- Si je me rappelle bien, vous avez dit à l'entrée que vous vouliez faire partie des meilleurs ?
- Oui mon Lieutenant.
- Bien... Je suppose que vous savez à quelle unité j'appartiens, ou plutôt quel corps.
- Oui mon Lieutenant.
- Voilà ce que je vous propose, Sergent maître Eva. Vous pouvez entrer avec votre grade, ou vous prenez la chance que je vais vous offrir. Un stage commando pour avoir le droit de porter le béret vert. C'est un cadeau en or, on pense que vous avez la capacité de le faire.
- Merci mon Lieutenant.
- Votre réponse ?
- C'est que, mon Lieutenant, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour réfléchir... »
Le Lieutenant s'arrêta de marcher et se tourna vers elle.
« - Je vais être clair, vous acceptez tout de suite ou vous refusez.
- …...... J'accepte mon Lieutenant.
- Bien, on viendra vous chercher demain. »

Un salut, et c'est tout. En fond, des instructeurs parlent fort, explicitant les consignes de manière très claire. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que pour l'instant elle avait vécu un petit paradis. Le stage commando, ça allait être l'enfer.

C'est là qu'il y eut un véritable choc psychologique. Finie l'image de la glorieuse armée, finit les films. Elle n'avait pas fait de réels combats et restait un peu encore rêveuse de la glorieuse action...

Les deux semaines qui suivirent furent un enfer. Elle qui n'avait pas d'expérience en souffrit, mais dans le fond pour vouloir faire partie du haut-gratin, il faut être un peu sadomasochiste.
Deux semaines d'exercice physique pur, courir, nager, courir, ramper, courir, des grenades d'exercices, des pompes et des tractions, aucun contact avec l'extérieur, les instructeurs qui vous expliquent que les faibles n'ont pas leur place ici et que vous avez l'air faible... On vous crève chaque jour. Moins de 5 heures de sommeil...

A la suite, une formation d'un mois. Combat sous l'eau, parachutisme militaire, usage d'explosifs, survie. Ce fut quelque chose. Mais elle se distingua une fois de plus, elle n'était pas la meilleur cette fois-ci, mais une des meilleurs. Elle pouvait enfin se targuer de porter le béret vert. Et de dire qu'elle appartenait au 2ème corps des Forces Spéciales d'Intervention.
Là, elle avait une partie de son rêve accomplit. Mais il lui manquait l'action.



L'événement qui fut le véritable tournant de sa vie fut en 2034. Après quelques années de service, avec beaucoup d'exercices et quelques opérations très discrètes, un conflit éclata en Amérique Latine. Ce fut un conflit très bref, mais intense.
Une nouvelle dictature venait de prendre place dans un pays, et cette fois-ci cette dictature n'était pas vraiment en faveur des États-Unis. Assez ironique, n'est-ce pas ?

Un conflit armée s'enclencha en Colombie. Un problème lié aux FARC et les narco-trafiquants, un véritable bordel digne de là-bas pour ainsi dire. C'est ce qu'aurait dit Eva en tout cas.

Une opération fut montée, il fallait nettoyer une favela entière. La cause ? Des otages américains. A ce moment-là, on appelle les forces spéciales. La procédure prévue est simple. Saut HALO ( Largage à Haute Altitude, Ouverture à Basse Altitude ) dans les montagnes proches de la favela, de nuit.

Le tout aurait pu se dérouler normalement... Mais dès le début, il y à une erreur, alors qu'elle saute de l'avion, son parachute s'accroche à la porte et reste attachée à l'avion alors que tout son groupe à sauter. Un écart de plus de 500 mètres va se faire, et c'est ce qui va en quelque sorte la sauver.

A l’atterrissage, elle tente de communiquer le reste de son équipe. Aucune réponse. Un contact avec le QG et c'est confirmé, plus aucun contact. A partir de là, c'est une véritable course effrénée qui va s'organiser. Une course folle.

Elle à une mission, et elle compte le faire. Équipée seulement d'un fusil d'assaut et de quelques grenades, elle va prouver qu'elle est une tête brûlée.
Avec les informations qu'elle à, elle connaît le bâtiment où sont détenus les otages. Elle pénètre dans la ville et se dirige vers un bâtiment marqué comme armurerie au briefing. Elle force l'entrée à coup d'explosifs, réveillant l'intégrité de la favela. Elle sait qu'elle n'as que quelques minutes. Elle saisie les mitrailleuses lourdes et prends le plus d'explosifs possible. Elle met le feu au reste. Elle sait que pour l'instant, les otages ne risque rien. A partir de là, elle sort et tout dans l'armurerie explose, provoquant un bruit d'enfer. Des paroles résonnent, des cris, des lumières. Eva se met à courir en slalomant entre les maisons délabrés des favelas. Le sang bat aux tempes, sous le casque en Kevlar. Elle se met à tirer en l'air à la mitrailleuse, elle jette des grenades dans les bâtiments sans importance. Elle créer un chaos total, elle abat ceux qui vont dehors. En même temps, on peut dire qu'elle l'as mauvaise, extrêmement mauvaise. Elle n'as pas digérée le fait que son unité se fasse tuer par une équipe de shootés. Et elle va faire ça toute la nuit, en rentrant dans les bâtiments importants pour les nettoyer à la grenade et à la mitrailleuse. Ou même d'autres, juste pour créer un chaos total.

Après un long moment d'enfer, enfin elle approche de l'endroit où il doit y avoir les otages. Le bilan est lourd, plus que quelques chargeurs de fusil d'assaut et une charge explosive, une balle stoppée par le casque et une balle s'étant fichée dans son épaule. Aucun soutien médical. A ce moment-là, elle se dit enfin que c'est ça qu'elle voulait.

Elle rentre dans la planque principal. Elle fait sauter un mur pour rentrer, les prenant de surprise, évitant la fastidieuse porte blindée. Elle tire plusieurs fois, il y à des ripostes. L'adrénaline commence à masquer sa vision et son esprit. De la poussière, des flashs lumineux, de la douleur, une satisfaction. Une pièce de nettoyée. Une balle se fiche dans son ventre. L'impact lui fait un choc terrible et elle est envoyée contre le sol, mais le gilet pare-balle lourd à bloquer la plupart des dégâts. Elle dégaine son pistolet, elle voit un instant les yeux de son adversaire qui semble crier. Elle tire, un battement de paupières et elle vise à gauche, un autre, elle tire entre les deux yeux. Elle se relève et vérifie rapidement, plus rien, son dernier chargeur de pistolet. Elle regarde l'arme d'un de ceux qui est tombé, elle réalise qu'elle est dans le salon, mais déjà d'autres bruits. Elle n'as pas le temps. Elle vise vers un escalier et tire sur un premier qui descend, il s'écroule. Un autre tire au hasard en sortant juste son arme, une balle se fiche dans son bras, de la douleur, d'autres dans le mur, la poussière pique les yeux. Elle fonce se mettre à couvert. Quelqu'un approche, elle dégaine son couteau, la peinture de camouflage sur sa peau l'irrite. Mais les lignes noires lui donne un air agressif. Elle sort de son couvert et met un grand coup de couteau à l'horizontal. Elle manque de tuer quelqu'un, elle tire au pistolet, mettant l'homme à terre. Un autre, dans l'escalier la vise. Elle le vise et appuie sur la gâchette... Aucun recul ? Et puis plus rien.


Ce fut l'arrêt de sa carrière militaire pour elle. Elle ne saura jamais qu'en réalité, une partie de son unité avait survécu et grâce à elle, ils avaient fini le travail et exfiltrés les otages. Seulement elle, c'était la fin pour elle. Mais elle avait permit la réalisation de la mission efficacement grâce à sa distraction.

Sauf que son salut était dans cette zone de conflit. Une Valkyrie, qui la réanima. Sa guerre était finie. La Valkyrie lui expliqua qui elle était, pourquoi elle avait fait ceci, et ce qui allait se passer pour elle. Eva n'avait aucune raison de ne pas être d'accord. De toute manière, sans cadavre... Elle savait qu'elle était classée MIA. Et puis, maintenant qu'elle était morte une fois... C'était différent. L'armée, c'était bien... Puis la Valkyrie voulait l'emmener à Erentia. Et au moins, elle avait une certaine loyauté. C'était un peu comme à l'armée, on ne désobéit pas à un supérieur.

Ainsi, il y à un peu plus d'un an et demi, elle intégra Erentia. Elle ne voulait pas de nouveau passer dans l'armée, elle était hésitante... Elle se rappelle voir les annonces, puis aussi parler à une femme à l'accueil. Forcément, vu son parcours on lui proposa l'armée mais elle avait une certaine appréhension maintenant qu'elle était morte grâce à ce job. Mais la Garde Royale... Pourquoi pas ? De toute manière, il fallait avant tout passer son certificat de niveau I.
Une fois le certificat passé, elle intégra la formation de la Garde Royale et de la Police, rapidement elle savait qu'elle se dirigerait vers la Garde Royale mais elle commençait à regretter un peu. Mettre des PV's... C'est pas vraiment ce qu'elle aime le plus. Cependant, c'est vers le milieu de la formation, quand les classes sont séparés pour avoir spécifique la Garde Royale d'un côté et la Police de l'autre qu'on lui en parla un peu plus. Ça lui rappela sa sortie de l'école de sous-officier... On lui proposa, si elle le voulait, d'aller chez des gens qui lui conviendraient un peu mieux. Elle fut intéressée et vu de par ses résultats, ils acceptèrent de lui parler du BSIT et après, de la faire rejoindre cette unité.

Avec les d'explications, elle se rendit compte que ça correspondait à ses envies. Elle aurait de l'action, mais finit les coxages, les entraînements dans de l'eau à 6°C... En soi, c'était bien et mal à la fois. Ça lui manquerait, mais sa mort l'avait fait réfléchir.

Elle vient juste de passer son certificat de niveau III et elle vient tout juste d'intégrer le BSIT. Elle peut à nouveau porter un uniforme fièrement, pour elle et pour Erentia.

Née d'un père américain aux origines Finlandaise et d'une mère chinoise, Eva Hammerman est née dans les années 2010.

Eva s'opposera au reste de sa famille qui travaillent dans la justice pour s'engager dans l'armée. Son père insistera cependant pour qu'elle fasse une école de sous-officier.

A la sortie de son école de sous-officier, major de sa promotion, quelqu'un vient lui proposer de rentrer directement dans les forces spéciales. Elle acceptera et passera difficilement mais avec une certaine fierté le stage commando.

Elle fera diverses opérations dans le monde avant de finalement avoir une opération décisive en Colombie, dans une favela. Cela se soldera par une action héroïque de sa part permettant l'accomplissement de sa mission mais se soldant par sa mort. Elle sera réanimée à ce moment-là par une Valkyrie.

Elle rentrera à Erentia grâce à son aide et ses compétences seront remarqués par les instructeurs, elle sera dirigée dans la Garde Royale et intégrera rapidement une unité spéciale, le BSIT après avoir passée le certificat de niveau III.